Une chute représente toujours un événement marquant pour une personne âgée. Même lorsqu’elle n’entraîne pas de fracture, elle peut provoquer un choc psychologique, une perte de confiance et une diminution de la mobilité. En Suisse, de nombreux seniors rentrent chez eux après une prise en charge aux urgences ou une courte hospitalisation. Pour que ce retour à domicile se déroule en toute sécurité, un protocole précis doit être mis en place.
Assurer une transition douce, sécuriser le logement et soutenir la personne dans les jours qui suivent permet non seulement de réduire le risque de récidive, mais aussi de restaurer l’autonomie et le sentiment de sécurité.
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Avant de quitter l’hôpital ou le service de soins, il est essentiel d’obtenir un bilan clair sur l’état de santé du senior. Les professionnels doivent transmettre un compte rendu comprenant le diagnostic, les consignes de mobilité, les traitements, ainsi que les gestes à éviter temporairement.
Une discussion avec le médecin ou le personnel soignant permet également de comprendre les limites actuelles : douleur persistante, vertiges, faiblesse musculaire, difficultés à se lever ou à marcher. Ces éléments influencent l’organisation du retour à domicile.
Le domicile doit être préparé pour minimiser les risques. Les passages doivent être dégagés, les tapis potentiellement glissants retirés et l’éclairage renforcé, notamment dans les couloirs ou la chambre. Les objets essentiels – téléphone, télécommande, médicaments, eau – doivent être placés à portée de main.
La salle de bain mérite une attention particulière, avec l’installation de tapis antidérapants, de barres d’appui ou d’un siège de douche. Un lit à hauteur adaptée et un fauteuil stable facilitent les mouvements au quotidien.
Les 72 premières heures sont souvent les plus sensibles. La personne âgée peut ressentir des douleurs tardives, de la fatigue, un déséquilibre ou une appréhension à se déplacer. Une présence régulière d’un proche est recommandée pour observer les difficultés, aider lors des déplacements et vérifier la prise correcte des médicaments.
La surveillance doit également porter sur les signes d’alerte : douleur croissante, fièvre, grosse fatigue, perte d’appétit, confusion ou nouveaux troubles de l’équilibre. En cas de doute, un appel au médecin est conseillé.
Après une chute, la tentation de réduire les mouvements est grande. Pourtant, l’immobilité ralentit la récupération et augmente le risque de nouvelles chutes. Une marche lente, quelques déplacements courts à l’intérieur de la maison ou des exercices doux permettent de restaurer la confiance.
Un professionnel de la rééducation peut proposer des exercices adaptés, principalement en cas de traumatisme, de faiblesse musculaire ou de perte d’équilibre persistante.
Certains médicaments peuvent provoquer des étourdissements ou une baisse de vigilance et ainsi favoriser les chutes. Il est utile de vérifier avec un médecin ou un pharmacien si un ajustement est nécessaire.
Une réévaluation de la vision, de l’audition, des chaussures et du domicile contribue également à réduire le risque de récidive.
| Étape | Objectif | Actions recommandées |
|---|---|---|
| Évaluation préalable | Comprendre les limites du senior | Échanger avec médecin, vérifier douleurs et mobilité |
| Préparation du domicile | Éviter les risques immédiats | Dégager passages, renforcer éclairage, sécuriser salle de bain |
| Surveillance des premiers jours | Détecter les complications | Présence d’un proche, observation des signes inhabituels |
| Reprise de la mobilité | Restaurer la confiance | Marches courtes, exercices doux, rééducation |
| Réévaluation générale | Prévenir les récidives | Contrôler traitements, vision, chaussures et environnement |
Parce que la douleur ou l’appréhension peuvent limiter les mouvements, et des complications peuvent apparaître tardivement, nécessitant parfois une consultation.
Oui. Un logement sécurisé réduit considérablement le risque de nouvelle chute et offre un environnement plus rassurant.
Oui, mais de manière progressive et sécurisée. L’inactivité totale entraîne une perte musculaire rapide et aggrave le risque de rechute.
En cas de douleur croissante, de déséquilibre marqué, de fièvre, de fatigue inhabituelle ou de confusion, une consultation est préférable.
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