Comment identifier un risque de chute avant qu’il ne survienne

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La démarche est l’un des premiers indicateurs d’un risque de chute.
Il faut être attentif à :
– un pas traînant,
– un élargissement de la base de marche,
– une petite oscillation du buste,
– un ralentissement inhabituel,
– une difficulté à tourner ou à faire demi-tour.

Ces signes témoignent généralement d’une faiblesse musculaire, d’une perte d’équilibre ou d’un trouble de la coordination.

Repérer les micro-chutes ou pertes d’équilibre

Les seniors minimisent souvent les « petits ratés » — jambe qui flanche, appui soudain contre un meuble, trébuchement rattrapé.
Ces micro-chutes sont pourtant l’un des signaux les plus importants :
elles annoncent souvent une chute sérieuse dans les semaines ou mois suivants.

Surveiller les difficultés à se lever ou s’asseoir

Se lever du lit, d’un fauteuil ou d’une chaise peut devenir un défi lorsque :
– les cuisses manquent de force,
– l’équilibre est instable,
– les appuis sont incertains.

Un senior qui pousse fort sur les accoudoirs, hésite ou tombe brusquement assis montre un début de fragilité locomotrice.

Analyser l’environnement domestique

De nombreux risques viennent du logement lui-même.
Les éléments les plus dangereux sont :
– tapis mal fixés,
– fils électriques visibles,
– manque de lumière,
– escaliers sans rampe,
– sols glissants,
– meubles encombrants.

Un domicile encombré ou mal éclairé augmente très rapidement le risque de chute.

Être attentif aux signes médicaux

Certains problèmes de santé augmentent fortement le risque de chute :
– vertiges,
– hypotension,
– troubles de la vision,
– maladies cardiovasculaires,
– diabète mal équilibré,
– effets secondaires de médicaments.

Un senior qui se plaint d’étourdissements ou de « tête qui tourne » nécessite une évaluation rapide.

Prendre en compte la peur de tomber

La peur de la chute est un signal en soi.
Lorsqu’un senior :
– évite de sortir,
– reste assis toute la journée,
– refuse de se déplacer seul,
– ralentit de façon exagérée,
il montre une perte de confiance qui augmente paradoxalement le risque réel de chute.

Examiner les chaussures et aides techniques

Des chaussures inadaptées (pantoufles ouvertes, semelles glissantes, talons) multiplient les risques.
De même, si une canne ou un déambulateur est mal réglé ou mal utilisé, la chute est plus probable.

Signes précurseurs d’un risque de chute

FAQ – Identifier un risque de chute chez un senior

Une chute peut-elle être anticipée ?

Oui. Dans la majorité des cas, des signes apparaissent plusieurs jours ou semaines avant.

Les micro-chutes sont-elles inquiétantes ?

Oui, car elles annoncent souvent une chute plus grave.

Quels sont les premiers signes à surveiller ?

Les modifications de la démarche, la lenteur et les déséquilibres répétés.

L’aménagement du domicile suffit-il ?

Il est essentiel mais doit être associé à un suivi médical et à un renforcement musculaire.

Les aides techniques sont-elles utiles ?

Oui, si elles sont bien choisies, bien réglées et acceptées par le senior.